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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 22:29

Rata no to'u fenua

 

Atea fenua o to’u mau metua

O vau ho’i te tamari

Te ori haere ne te ara

Papa’i a na vau i te ho’e rata

No te poro’i ahi i to te fenua

 

Tia’i mai ia’u e ta’u metua

Tia’i mai ia’u e ta’u fenua

Ti’a mai ia’u

E rata no to’u metua

E rata no to’u fenua

Te mihi nei au te una una

 

O to tatau oraraa

Te parau raa o te oraha

E pito no to

Tatau natura

E to te fenua

A here i te ora

 

Atea fenua o to’u mau metua

Pipi nei au

Mihi nei au

I te mau rupi a toa

Papa’i a na vau i te ho’e rata

No te poro’i ahi i to te fenua

 

Tia’i mai ia’u e ta’u metua

Tia’i mai ia’u e ta’u fenua

Ti’a mai ia’u

E rata no to’u metua

E rata no to’u fenua

Te mihi nei au te una una

 

O to tatau oraraa

Te parau raa o te oraha

E pito no to

Tatau natura

E to te fenua

A here i te ora

 

E to te fenua

A here i te ora

 

 

Lointaine est l’île de mes parents

Je suis l’enfant

Qui voyage à travers le monde

J’écris une lettre

Afin de transmettre un message à ma Terre

 

Attendez-moi, mes très chers parents

Attends-moi, ma Terre natale

Attendez

C’est une lettre adressée à mes parents

C’est une lettre adressée à mon pays

Car je pense très fortement à se beauté

 

Notre manière de vivre

Notre accueil, nos salutations

Le nombril ou le cœur

De notre environnement

Alors peuple polynésien

Aimez la vie

 

Lointaine est l’île de mes parents

J’invoque

Je songe très fortement

A mes racines polynésiennes

J’écris une lettre

Afin de transmettre un message à ma Terre

 

Attendez-moi, mes très chers parents

Attends-moi, ma Terre natale

Attendez

C’est une lettre adressée à mes parents

C’est une lettre adressée à mon pays

Car je pense très fortement à se beauté

 

Notre manière de vivre

Notre accueil, nos salutations

Le nombril ou le cœur

De notre environnement

Alors peuple polynésien

Aimez la vie

 

Alors peuple polynésien

Aimez la vie

 

Lettre1

 


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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 02:14

Feti'a ite po


Feti'a ite po, e te maru ata
Tahiri noa mai, aue , aue


To tino iti maru
To rouru tuunoa, e te anaana, e to mata

Ia hi'o atu vau te ua'aote, tiare tahiti
Ete no'a no'a


Iea piri ai to tino, nehenehe, ete aue
Ta'u here, apa maina

 

http://kegineryann.unblog.fr/files/2009/02/cieltoil.jpg

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 02:01

Ua tai au ia oe

 

Ua nehenehe 0 te miti rahi
Ia hio oe i te po avae
Area to'u nei here ia oe
Ua teitei ae ia Orohena
Toetoe
Taitai au ia oe

Po iti avae nehenehe roa
Hotuhotu mai te mai 0 te here
Nahea tura to taua here
O ta'u ia e feruri noa nei
Toetoe
Ua tai au ia oe

 

La mer immense est belle
Lorsque tu regardes la nuit de clair de lune,
Mais mon amour pour toi est plus grand que le mont Orohena.
J'ai froid, je t'ai pleuré.

Une si belle petite nuit de clair de lune
Le mal d'amour se manifeste,
Comment sauvegarder le notre,
C'est cette pensée qui me préoccupe.
J'ai si froid, je t'ai pleuré.

 

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 22:24

Te Tama Maohi

 

Te oto oto nei
Te manu o te rai
Pepehe no oe
E te tama o te fenua
Ua riro hoi oe, maite hoe fetia
No te rai e turamarama tou ora raa

O oe, tau mihiraa
Tau feruri raa
I te mau mahana atoa
O oe, te niu o te ora raa
Te papa e vai nei
I roto i tou nei mafatu
Aue te oaoa,

Ia oe e te tama

Te tama maohi


http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/eaz.artblog.fr/images/gd/1203112434/TAHITI-portrait-pastel.jpg

 

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 22:40

Te pua noa


Te pua no’ano’a i Ahura ‘i

Fa’ ararirarihia te hupe to ‘eto ‘e

No Hauiti

I te po anu

 

Te pua no’ano’a  no Fanatea

Pofa’ifi’ihia te maru ata

No Ra’ireva

I te maruruao

 

Pua iti no’ano’a tuituihia’

E te hui tapairu

Fa’ahei no’ano’a no te purotu

Tuhi hanihani manava

 

Ia hura ma

Ia hura ma


 

La fleur parfumée de Ahurai

Est arrosée par la fraiche rosée de Hauiti

Pendant la nuit froide.

 

La fleur parfumée de Fanatea

Est cueillie par le doux nuage de Raireva

Au doux levé du soleil.

 

Petite fleur parfumée,

Enfilée par les suivantes de la reine

Pour couronner les jeunes filles,

Tu laisses échapper un parfum enivrant

souhaitant la bienvenue,

 

En dansant,

En dansant.

 

pua.jpg

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 03:28

La dans tahitienne, ‘Ori Tahiti, se divise en 4 grandes familles :

-  Lotea , danse guerrière de groupe où les danseurs sont disposés en colonnes, accompagnée d’instruments à percussion

-  L’hivinau, danse en cercles accompagnées de tambours et d’un soliste vocal masculin auquel les danseurs répondent en chœur  

- L’ aparima, danse en colonnes, danse harmonieuse où les danseurs miment des scènes de la vie quotidienne, cette danse est accompagnée de chants, de guitare et d’ukulele

-  Le pao’a, danse sensuelle en demi-cercle, un couple de danseurs improvise une danse au centre, les danseurs accroupis tapent des mains en cadence

Quant au tamure bien connu, c’est une appellation récente concernant une danse pratiquée en couple actuellement dans les fêtes populaires ou les dancings. Le tamure est le nom d'un poisson des Tuamotu. Peu après la Seconde Guerre mondiale, un vétéran du Bataillon du Pacifique, Louis Martin, écrivit une chanson très populaire reprenant les rythmes traditionnel et utilisant le mot tamure comme un refrain. Il gagna ainsi le surnom de tamure Martin, et transmit le nom à la danse.

 

Les pas de base sont les suivants :

Pour les vahine (femmes)

-  Le tamau : balancement saccadé de la gauche vers la droite. Ce pas repose sur le déhanchement. Celui ci est provoqué par la flexion alternative des genoux alors que la pointe des pieds reste collée au sol autant que possible. Il existe de nombreuses variantes, notamment le tamau tahito, le pas des grands-mères, danser sur la pointe des pieds.

-  Le ami : roulement du bassin lent du et ample qui s’exécute dans les deux sens. Lorqu’il est f'a'ane'e, le ami se déplace.

-  Le fa'arapu : roulement rapide en mettant l’accent sur le ventre (un ami en version accélérée). Lorsque l’accent est mis sur les fesses on parle alors de faarori.
En variantes il y a par exemple le pai, soit avant (appui sur la jambe avant) ou arrière (appui sur la jambe arrière) ou le tahapehape, avec basculement de la hanche à droite et à gauche.

-  Le varu : mouvement des hanches en huit, à l’horizontal (par rapport à l’axe du bassin), en coulissant les pieds.

-  Le su’e (bon là je ne suis pas sûre de l’orthographe) : oscillation des hanches, en huit également, mais cette fois de façon verticale (toujours par rapport à l’axe du bassin).

Tous ces pas de base peuvent s’effectuer pieds plats, un seul pied pointé, sur la pointe des pieds, accroupi, en marchant, en tournant… C’est avec les années de pratique qu’on arrive à maîtriser toutes les variantes.

 

Pour les tane (hommes)

-  Le pa’oti : mouvement des genoux en ciseaux. Le paoti est très éprouvant pour les cuisses, est aussi une démonstration de résistance physique pour les hommes

-  Le taparuru : claquements rapides des pieds

 

-  Le horo : Pas de course utilisé par les déplacements ou les entrées en scène

 

pasdedanse.jpg

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 02:09

http://img.over-blog.com/500x325/0/21/89/67/danse_tahiti_1784_.jpg

Jadis interdite pour obscénité par le clergé, la danse est devenue la vitrine de Tahiti. La danse Polynésienne,  'Ori Tahiti, qui avait choqué les missionnaires par son caractère explicitement sexuel, entra au XIXe siècle dans la clandestinité. Elle en est sortie dans les années 1950, avec des chorégraphes comme Madeleine Mou'a ou Coco Hotahota, fondateur du groupe Te Meva.


Les missionnaires de la London Missionary Society considéraient les danses traditionnelles polynésiennes comme sataniques et obscènes, elles ont donc longtemps été interdites durant la colonisation, ainsi qu'une majeure partie de la culture tahitienne. Deux interdits contre les « chansons, jeux ou divertissements lascifs » furent ainsi édictés par le roi Pomaré II en 1819 et la reine Pomaré en 1842. Ces danses ont survécus dans la culture populaire dans un cadre privé et clandestin. La célébration à partir de 1880 de la Fête nationale française du 14 juillet permit le retour de festivités traditionnelles et leur maintien, sous le nom de fêtes du

Tiurai.

http://argoul.blog.lemonde.fr/files/2008/07/1913-tahiti-otea-dance.1215339211.jpgcélébration du 14 juillet début 20è siècle


Au début du XXe siècle, elles se manifestaient publiquement principalement lors des fêtes du 14 juillet ou des arrivées et départs de bateaux. À cette même période, les costumes en matériaux traditionnels firent leur retour, avec l'utilisation du tapa. Entre 1920 et 1930, les more en fibre végétale font leur apparition et évoluent rapidement.

 

En 1956, Madeleine Mou'a, une institutrice passionnée de danse, mit en place le premier groupe de danse, appelé Heiva, constituée de jeunes filles de "bonne famille". Dans la seconde moitié du XXe  siècle, les danses polynésiennes évoluèrent, fixèrent des standards "traditionnels" et s'organisèrent en troupe de danse. La pratique populaire et bon enfant décrue, au profit des groupes et écoles de danse qui organisaient des représentations lors des concours de danse du Tiurai (qui devient Heiva à la fin du XXe siècle), de fêtes publiques, et dans un cadre professionnel touristique qui se développe suite à l'ouverture de l'aéroport international de Faa’a en 1961. Le début des années 60 voit l’exportation du spectacle de danse tahitienne. C’est alors que la notoriété et l’image de la danse achèvent de se forger.

 

http://cinematamua.ica.pf/wp-content/gallery/c20-tele-tahiti/madeleine.jpg

Madeleine Mou'a


À partir des années 1980 et 1990, les danses traditionnelles connaissent un regain de popularité et le nombre d'écoles de danses s'accroît fortement. Des groupes participent à des manifestations internationales et organisent des tournées. Les danses et costumes évoluent également sous l'impulsion de la compétition engendrée par les concours organisés pour le Heiva.

  

En ce début de 21ème siècle la danse semble être à la croisée des chemins. Elle constitue un repère identitaire au sein de la société polynésienne contemporaine, et à  ce titre,  véhicule des aspirations contradictoires : aspiration du public à la nouveauté, à la création, mais aussi refus de voir se brouiller le repère. C'est ainsi que l'évolution de la danse finit par franchir les limites imposées par la "tradition", conduisant à la création de groupes comme Les Grands Ballets de Tahiti qui s'affranchissent de ces restrictions pour poursuivre la recherche de nouveaux mouvements de danse, de chorégraphies, de musiques et de costumes.

 

http://www.tahitipresse.pf/wp-content/uploads/2002/07/102820051802730001220626.jpgLes grands ballets de Tahiti


Et avant tout, la musique et la danse, jadis censurées, restent un moyen pour les polynésiens d'affirmer enfin leur civilisation non écrite, dans une débauche de sonorités, de costumes éclatants, de guirlandes végétales et de cascades de fleurs de tiaré au parfum enivrant, où des centaines de danseurs composent des tableaux colorés.


Extrait de l'article paru  sur
annuaire-spectacle.org
La première photo représente une scène de danse à Tahiti en 1784.

 


Retrouvez un dossier très intéressant sur la danse à Tahiti aux origines (18è et 19è), édité sur le site de Lehman Cuny (rédigé par Marion Fayn).

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